Afin d'évaluer les cas de malaria en Afrique de l'Ouest on applique un modèle
existant de l'Université de Liverpool. Appelé ‹‹Liverpool
Malaria Model›› (LMM) il simule la transmission de la malaria avec une
résolution temporelle d'un jour utilisant la température moyenne de
la journée et les précipitations sur une durée de 10 jours
(Hoshen et Morse 2004).
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Fig. 1: Illustration des différents éléments du
‹‹Liverpool Malaria Model›› (LMM).
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LMM sensibilité
Divers expériences de sensibilité révèlent que le LMM est presque
totalement sensible aux configurations de certains paramètres du modèle. La
proportion de la population porteuse du parasite de la malaria dépend fortement du
schéma appliqué de survie du moustique. De plus la transmission de la malaria
comme lors de la simulation du LMM dépend fortement du taux de récupération
(r=0,0284) d'humains. De plus, dans les régions où la température n'est
pas un facteur, la transmission simulée de la malaria du moustique à l'homme est
généralement déterminée par le modèle du multiplicateur des
précipitations qui associe les précipitations et l'oviposition des moustiques
femelles, et à la fin détermine la taille de la population des moustiques.
À haute altitude la limite de la température sporogonique, c'est à dire,
la température minimum favorable au développement du parasite de la malaria dans
le moustique a une grande importance. Contrairement à la version du modèle
décrite par Hoshen et Morse (2004) le LMM dépend du paramètre correspondant
aux différents systèmes de survie du moustique et à la limite de
température sporogonique de 16°C.
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