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A l'aide d'un paramétrage provisoire du LMM, des simulations concernant la
période passée (1960-2000) ont été effectuées
avec une résolution spatiale de 0,5° x 0,5° longitude et
latitude. Conformément à la quantité annuelle de
précipitations, les calculs montrent une baisse de la dite
PRévalence (PR) de la côte de Guinée jusqu'à la zone
sahélienne. Ici PR désigne la partie de la population qui, à
un moment donné, porte le parasite de la malaria. Les plus grandes valeurs
de PR sont simulées dans les tropiques équatoriaux dans la zone des
plus importantes quantités de précipitations. La structure
hétérogène de la prévalence de malaria sur l'Afrique
de l'Est reflète les températures variant avec l'altitude et le
passage partiel en dessous du seuil sporogonique de température.
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| PRa [%] |
| PRmax,a [%] |
| σ(PRmax,a) [%] |
a) |
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b) |
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c) |
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Fig. 1: (a) Prévalence moyenne annuelle de la malaria
(PRa en %), (b) prévalence maximum annuelle
(PRmax,a en %) et (c)
écart type de la prévalence maximum annuelle
(σ(PRmax,a) en %)
entre 1960 et 2000 les simulations d'ensemble du LMM.
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Fig. 2: Modèle fuzzi pour l'Afrique Subsaharienne montrant les conditions de
températures et de précipitations favorables (pour plus de détails
cf. Craig et al. 1999) en ce qui concerne les conditions climatiques entre 1920 et 1980
(Hutchinson et al. 1996). Une valeur de 1 correspond à des conditions favorables
pour la malaria, une valeur de 0 correspond à des conditions défavorables.
Les fractions entre 0 et 1 indiquent un climat de plus en plus favorable
(Fig. 7 dans MARA/ARMA 1998).
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