Modélisation
Sur la base de bases de données globales des réanalyses proches des observations (CEPMMT) et de données de modèle climatique (ECHAM5), une désagrégation régionale doit être effectuée au moyen du modèle climatique régional REMO. A l’aide d’un système MOS, les données sortantes de REMO sont corrigées et recoupées statistiquement avec des données des systèmes régionaux de cultures au Bénin. Ce faisant, deux objectifs sont suivis: d’une part, la quantité de précipitations saisonnière pour la saison des pluies doit être prévisible de façon opérationnelle. D’autre part, le potentiel futur de l’agriculture béninoise pour des conditions climatiques cadres modifiées doit être évalué.
A l’aide des modèles de croissance des plantes EPIC/YES, ceux-ci devant être couplés aux données corrigées des modèles, les changements induits par le climat du potentiel agricole doivent être quantifiés et des propositions correspondantes quant à des plantes utiles appropriées et à des méthodes de cultures doivent être élaborées.
Ceci est surtout indispensable lorsque qu’aucune corrélation notable n’existe entre données climatiques et production agricole. Dans le NCR Be-L.4, une question semblable est traitée de manière empirique. Cette coopération apparaît également dans le nombre de participants identiques dans les deux nœuds complexes de recherche.
Ainsi, pour la question centrale de la sécurité alimentaire induite par le climat, une approche multidisciplinaire dans son ensemble est réalisée avec des méthodes numériques et empiriques. Les résultats gagnés de manière différente dans le NCR Be-E.3 et le NCR Be-E.4 sont comparés pour obtenir un aperçu fondé des potentiels et risques futurs de l’agriculture béninoise.
Le système de prévisions saisonnières n’utilise pas les scénarios pour le futur d’IMPETUS mais s’oriente sur des estimations aussi réalistes que possible de l’état actuel, comme les températures de surface de la mer et d’autres paramètres météorologiques significatifs régionaux et globaux, pour garantir une prévision à moyen terme sur une saison des pluies aussi méticuleuse que possible. Ce faisant, il est examiné si les scénarios climatiques montrent des structures marquantes, conduisant à des années particulièrement sèches ou pluvieuses.
Les estimations des changements climatiques à long terme jusqu’en 2050 se basent sur les scénarios d’émissions du GIEC ainsi que sur les prévisions de la FAO concernant les changements de l’utilisation des sols en Afrique. Ce faisant, il fut réalisé respectivement un scénario faiblement perturbé (B1) et un scénario fortement influencé (A1B) afin d’indiquer la marge de manœuvre.