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Stratégies agronomiques de cultures dans la vallée du Drâa par une pénurie d'eau

Problématique En moyenne sur les dernières années, un apport réduit du Haut Atlas vers le barrage « Mansour Eddahbi » ayant pour conséquence un niveau de remplissage nettement plus bas, obligea des lâchers fortement réduits. Les lâchers sont des apports d’eau d’irrigation du réservoir du barrage contrôlés par l’Etat. L’agriculture est, pour l’irrigation, dépendante de ces quantités d’eau variant fortement. La production agricole dans les oasis du Drâa, pour la plus grande partie économie de subsistance, en pâtit. Pour réaliser un rendement de cultures suffisant, la plupart des agriculteurs doivent avoir de plus en plus recours à une irrigation individuelle par puits qui, par conséquent, influence négativement les réserves phréatiques. Les systèmes de cultures doivent donc s’adapter à cette évolution, pour pouvoir à l’avenir encore pratiquer une utilisation agricole avec une protection des réserves d’eau et l’évitement d’une salinisation des couches superficielles, en particulier dans la vallée du Drâa moyenne et du sud. Dans ce contexte, trois questions centrales se posent:

  • Comment les précipitations attendues dans le futur, l’eau souterraine    disponible et les lâchers influencent-ils la production agraire ?
  • Quelles stratégies de culture agricoles peut-on en déduire ?
  • Quelles stratégies de cultures ont-elles été pratiquées dans des situations similaires dans le passé ? Peuvent-elles être utiles dans le futur ?
Participants

Andreas Roth, Anna Klose, Stefan Klose, Claudia Heidecke, Christina Rademacher

Objectifs

L’objectif de ce nœud complexe de recherche (NCR) est le développement d’un catalogue agronomique de stratégies concernant la productivité agricole et la protection de la ressource « eau » en prenant compte de différentes disponibilités en eau. Sur la base de l’analyse des différents facteurs d’influence sur la productivité agronomique et la disponibilité de la ressource « eau » concernant la quantité et la qualité, une évaluation de la situation actuelle ainsi que de potentiels développements est rendue possible par une modélisation de scénarios. Celle-ci sert de base pour les calculs de modèles multidisciplinaires dans ce qui suit. Avec les résultats des simulations conformément aux concepts des scénarios d’IMPETUS, des options d’action agricoles sont dérivables à l’aide d’un système d’information (SI).

Modélisation
Organigramme  

Pour le système d’information planifié, un couplage lâche de cinq modèles est prévu, dont les bases et l’objectif sont représentés dans le diagramme suivant. Dans celui-ci, un modèle agraire a été choisi comme modèle de base ayant pour but de calculer des scénarios agricoles et climatiques des rendements de cultures agricoles et doit être compris comme interface avec les autres modèles.

Méthode

La base de la modélisation agraire est constituée par la compréhension des processus des facteurs d’influence. Le traitement et l’analyse des recherches sur le terrain fournissent la base de la compréhension du système et des paramètres inhérents au système. Les interprétations des résultats du modèle fournissent des données sur la base desquels des décisions peuvent être prises et des options d’action développées. Les résultats sont rassemblés dans un système d’information spécialisé. Pour la simulation des stratégies agricoles de cultures ainsi que du cycle des nutriments et de la consommation d’eau des plantes de culture, un modèle agraire est utilisé. Sur la base de paramètres de croissance spécifique aux variétés et de propriétés du sol ainsi que de paramètres climatiques, les plantes de culture cultivées par monoculture ou par rotation dans les oasis du Drâa sont simulées et intégrées dans les scénarios d’IMPETUS. La modélisation de la salinisation du sol par l’eau est assurée par le modèle SAHYSMOD: par l’irrigation, une quantité considérable de chlorure accède aux surfaces agricoles et a ainsi des répercussions directes sur les propriétés du sol et le rendement. L’influence de ces changements de propriétés sur les propriétés du sol est modélisée et entre dans les calculs de scénarios.

La modélisation du réservoir de la nappe phréatique ainsi que des courants d’eau souterraine est prise en charge par le modèle BIL « établissement du bilan des ressources de la nappe phréatique ». Le modèle fut paramétré et calibré pour la période d’investigation ainsi que pour le problème spécifique. Le modèle d’expert ethnologique CEM Drâa : « consommation d’eau ménagère » est un modèle analytique pour l’appréciation de la consommation d’eau à l’aide du changement de la taille des ménages ou bien de la population. Il fut paramétré et calibré avec des bases de données pour la période d’investigation. Une vaste banque de données (SPSS/ EXCEL) pour les cultures locales et les méthodes d’apport d’engrais et d’irrigation est partie intégrante du système d’information agricole.  

SSPD/SI/OS relativ à cd NCR

Le système d’information (SI) spécialisé AGRSIM-OY est constitué de la zone d’oasis de la commune pilote de Ouled Yaoub localisée géographiquement dans la moyenne vallée du Drâa. Il est basé sur des prélèvements sur les cultures ainsi que des données d’informations sur la taille du terrain, le rendement, l’apport d’engrais et l’irrigation. Comme modèle de base et de forçage, il fut choisi un modèle de rendement agricole. Après calibrage, des scénarios d’occupation des sols et les scénarios climatiques doivent être calculés avec celui-ci. De plus, il constitue l’interface avec les modèles mentionnés ci-dessus. Comme résultat sont prévus des cartes et paramètres d’un index agricole de « good practise » pour une exploitation durable par une raréfaction de l’eau dans les oasis du Drâa.